Cette série est née d’une sensibilité à la lumière d’un village grec : Galaxidi qui signifie lait caillé.

J’ai voulu transposer ce terme évocateur de blancheur et de température en images et construire un ensemble de compositions photographiques, sous forme de paysages à géométrie variable. Travailler le blanc «cassé » par de légères touches d’ombre pour créer des instants de lumière. En privilégiant le vide, je tente de révéler un à-côté, parfois l’instabilité et l’inachèvement des réalisations humaines et de traduire le calme de ce lieu. La géométrie contient pour l’instant l’épaisseur de l’air : un air immobile, incertain, en suspens entre ciel et pierre…